Accueil Contact |
Produit Tarif |
Histoire Espèce |
Technique Labo |
Récoltes Calendrier |
Galerie Chien |
Bibliographie Recette |
Liens Rencontre |
![]() Choisir un terrain calcaire, argilo-calcaire ou crayeux, sur des sols bien exposés, de fertilité moyenne à bonne. Il est recommandé de faire procéder à une analyse de sol physique et chimique. - Structure grumeleuse de l'horizon superficiel. - Texture équilibrée, limono argileuse ou sablonneuse permettant une bonne circulation de l'air et de l'eau. - pH supérieur à 7,5. - Teneur en matières organiques comprise entre 1,5 et 8% - Composition minérale sans carence ni excès d'aucun élément essentiel. - Sous-sol filtrant. |
![]() La préparation du sol doit être réalisée en tenant compte de la méthode d'entretien prévue. Si vous décidez de passer annuellement un griffon pour désherber et ameublir le sol, vous pouvez sans hésitation labourer la totalité de la parcelle avant la plantation à une profondeur de 25 à 30 cm maximum. Si votre parcelle présente des caractéristiques idéales au développement de Tuber mélanosporum (végétation composée de graminées, activité biologique intense, aucun amendement nécessaire), il est préférable de travailler le sol seulement aux emplacements des jeunes arbres sur 1m² et 30 cm de profondeur. Sur sol caillouteux, faire un épierrage, créer un volume meuble autour du plant afin d'assurer une bonne reprise. Cette méthode présente l'avantage de ne pas déranger un sol vivant très favorable à Tuber mélanosporum. Détruire toutes les plantes herbacées, qui héberge des champignons autres que Tuber mélanosporum. |
![]() Mélanger les espèces : Chêne sessile, charme, noisetier, pin, tilleul. Installer la motte telle quelle, sans la briser, en prenant soin de la recouvrir de 2 à 3 cm de terre. Utiliser le paillage évite la corvée de désherbage au pied des plants et réduit l'évaporation de l'eau. Installer des filets individuels de protection contre les rongeurs. Arroser abondamment chaque plant afin de tasser la terre autour de la motte (10 litres d'eau par plant). |
![]() Une plantation dense donne une production plus précoce, mais oblige à éclaircir ultérieurement. Une plantation moins dense produit plus tardivement mais peut rester en l'état plus longtemps. La densité doit être comprise entre 400 et 600 arbres / ha. Les espacements sont de 2,5m à 3m sur la ligne et 9m à 10m entre les lignes. Orienter les lignes NORD à SUD afin que l'ensoleillement parvienne également des deux côtés de la haie. |
![]() Il faut assurer une bonne croissance des jeunes plants en supprimant toute végétation adventice contiguë. Dès l'apparition des premiers brûlés, un ameublissement très superficiel est à effectuer en mars/avril. Sur sol nu ou recouvert d'une végétation concurrente, le travail mécanique (5 à 8 cm) permet d'aérer le sol. |
![]() En fonction des résultats des analyses de sol, apporter les corrections nécessaires. Elle est assurée par les nombreux organismes vivants qui colonisent les différentes couches du sol. |
![]() Elle doit maintenir le sol éclairé, sans excès; elle doit être progressive dès les deux trois premières années. Elle peut se limiter à dégager le tronc sur 1m à 1,5m afin de permettre un bon ensoleillement. Il est conseillé d'éclaircir les branches intérieures de la couronne, afin de limiter les maladies et parasites. |
![]() Indispensable de juin à septembre, et d'autant plus que l'été est sec (environ toutes les 3 semaines). Elle est primordiale durant les 2 premières années, pour assurer la reprise des plants. Entre la 2ème et la 5ème année, l'arrosage est nécessaire en cas de sécheresse. |
![]() Les truffières produisent vers la cinquième année pour les noisetiers, deux ans plus tard pour les chênes. Le cavage, à l'aide d'un chien dressé, permet de ne pas compromettre les récoltes ultérieures. |
![]() Les truffières commencent à produire vers 5-8 ans selon les espèces et les densités de plantation. A la 10ème année la production à l'hectare peut aller de 20kg à 90kg (60kg de moyenne). Pour un cours de la truffe à 400 euro/kg, cela représente un produit annuel de 24 000 euro/ha (157 200 FR.). |
Des livres sur la truffe